La rue trace les grandes lignes de notre quotidien. Elle devient le théâtre où nos trajectoires se croisent sans intersection. Mais, surtout elle est un théâtre dont on oublie le décor. Plutôt que de courir les rues, on préfère courir après un but. Tantôt un simple moyen, la rue pourrait devenir une fin en soi. L’asphalte serait notre solution pour s’évader. On pourrait préférer la course effrénée à un instant de flânerie, un temps rien qu’à nous.